LES MUTATIONS, OU LA FOIRE À N’IMPORTE QUOI – Partie 1

En avril, j’avais fait des demandes pour un poste fixe dans divers établissements alentours. C’était déjà clairement un flou artistique. On m’avait préconisé de demander des villes, pour avoir plus de chances d’obtenir un poste dans un établissement. Plus les vœux étaient larges, plus on avait de chances d’obtenir ce que l’on souhaitait. Bref, je n’y comprenais rien, et ça n’avait clairement aucun sens.

Au mois de juin, je recevais enfin la réponse dite « non officiel » qui arrivait via les syndicats. Et voilà que le document disait que mes 21 vœux m’avaient été refusés et que j’allais me retrouver TZR sur la zone du 93. Pour ceux qui ne connaissent pas les termes de l’éducation nationale, un TZR est un remplaçant. Je pouvais donc être amenée à remplacer n’importe qui, n’importe quand  sur toute la zone du 93.

Je peux vous dire que je l’ai plus que mal pris, et que j’étais clairement au bout de ma vie.

Mais mi-juillet, voilà que j’étais finalement placée sur deux établissements : 8 heures à Noisy-le-Grand et 9 heures à Pantin. Ce n’est pas ce qui me plaisait le plus, mais bon au moins c’était fixe pour l’année.

J’ai donc contacté les deux établissements qui m’ont répondu et avec lesquels nous étions déjà en train de parler emploi du temps. Il fallait que j’aie le temps d’aller d’un établissement à un autre.

Mais voilà, le lendemain, une enseignante d’EPS me contacte et m’apprend que nous sommes toutes les 2 sur le même poste. Je ne comprends pas et je suis un peu outrée. Je lui demande comment elle a su ça. Il s’avère qu’elle était déjà au bahut de Pantin et il était convenu qu’elle y reste sur les 9 heures. Mais elle n’avait pas encore été affectée à Noisy-le-Grand.

Nous avons donc fait tout un tas de mails pour que la situation soit régularisée. D’autant plus, qu’elle ne voulait pas se retrouver à Noisy-le-Grand, car c’était loin de chez elle. Et moi je ne souhaitais pas Pantin, car c’était loin de chez moi.

La réponse fut finalement, que c’était ma collègue qui aurait le poste sur les 2 établissements. Je n’avais donc eu aucune explication sur le pourquoi du comment.

Étant donné qu’elle avait eu le concours une année avant moi, nous en avons conclu qu’étant plus âgée que moi, elle était prioritaire sur le poste. Oui, ça marche comme ça à l’éducation nationale. Il faut être un ancien et avoir beaucoup de points !

À la mi-juillet, je ne savais donc pas du tout où est-ce que j’allais me retrouver en septembre.

Le rectorat ne répondait plus et je devais donc attendre. J’en avais tellement marre, que j’avais fini par arrêter de me connecter sur le site « i-prof » et je m’étais dit que je recevrai un mail lorsque j’aurais une affectation.

Et bien non, le mail n’est jamais arrivé. Je me suis connectée le 29 août au soir, je n’avais toujours pas de poste. Le 30 août au matin, voilà qu’on m’avait affecté administrativement dans un établissement à Aubervilliers. Mais bien sûr aucun mail, aucun coup de fil ! J’ai donc contacté le proviseur, qui m’a expliqué que je devais venir faire la rentrée des profs le lendemain, et que tant que je n’avais pas d’affectation ailleurs, et bien je pouvais rester chez moi.

L’idée de ne pas travailler, alors que tout le monde allait reprendre, me mettait sans dessus dessous !

C’est alors que par curiosité je m’étais reconnectée le 30 au soir, et miracle, j’avais été affectée sur un poste pour 15 jours. Mais là encore, ni mail, ni coup de fil, malgré le délai plus que court. Je me suis donc rendue dans cet autre établissement d’Aubervilliers pour la rentrée des profs.

À ce moment-là j’étais dépitée, Aubervilliers était particulièrement loin de chez moi. Il fallait que je traverse tout le 93, et en voiture comme en transports c’était une galère incroyable !

Levez donc la main tous les jeunes enseignants qui se sont fait balader durant leur première année et parfois plus !

Publié par audreyg04

Passionnée par de multiples choses dans divers domaines, j'apprécie écrire depuis très longtemps. Mais jusque là je n'avais jamais osé publier ce que j'écris. J'ai décidé qu'il était de changer et j'ai donc créé ce blog.

3 commentaires sur « LES MUTATIONS, OU LA FOIRE À N’IMPORTE QUOI – Partie 1 »

  1. Je suis également dans le milieu puisque cpe et javoue que moi egalement, je nai jamais vraiment compris tous les tenants et aboutissements des mutations. En tout cas loin d’être humainement géré.. nous sommes de numen et rien de plus…

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